« hors de ma vue, diablesse tentatrice ! » par Grégory Baudouin

« 12% », c’est le pauvre pourcentage de Français qui déclarent qu’ils ne boiront pas d’alcool pour nouvel an.  Problème de l’addiction, problème de culture. Dans le 1^er cas, il existe de nombreuses addictions. : la clope en particulier, la drogue en général, l’alcool, le jeux, le sexe, internet… la liste n’est pas exhaustive. Où nous voyons des personnes avoir des comportements complètement fous voire irrationnels : par exemple, ils sont prêts à se ruiner et à ne faire aucun cadeau à leurs enfants pour noël par manque d’argent, mais ils trouveront toujours tout au long de l’année l’argent nécessaire pour assouvir leur vice et acheter leur came, quelle qu’elle soit, légale ou illégale. Ils ne sont pas prêts à ruiner uniquement leur portefeuille mais aussi leur vie de couple, leur vie de famille, leur vie sociale, leur vie professionnelle pour taper dans le jaja. Une fois tout perdu, ils ne trouvent refuge…. que dans la divine bouteille, et c’est le cercle infernal de sa propre victimisation plutôt que sa reprise en main en rejetant le nectar de Satan.

 « Donne lui donc à boire lui dit son père », « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse »… tant de sollicitations au jour le jour, y compris dans la littérature, et pourtant même le cow-boy Marlboro qui a « crevé » d’un cancer du poumon a tenté de mettre en garde. Mais la clope pour le cow-boy, c’est sa culture, même Lucky Luke avait une clope avant que la bien-pensance ne passe par là. L’Écossais, le Polonais, le Russe, le Français se doit de boire par culture. Et pourtant qui est allé dans un hôpital comme le centre anticancéreux Léon Bérard à Lyon, ou au sein d’un service hospitalier d’addictologie se devrait d’être sevré en 2 minutes. Hélas, quand on y voit le personnel hospitalier du médecin à l’ASH qui sort faire la pause clope sur le trottoir cela laisse dubitatif sur la capacité d’autodestruction de l’humanité.

Hélas, il est d’autres cultures qui viennent de l’étranger qui visent à l’autodestruction non plus sur le long terme mais en plus court terme. Ainsi le « binge drinking » qui vise à « boire un maximum d’alcool, en un temps minimum afin d’atteindre la défonce optimum ». Tant pis pour les risques induits à court terme et les incidences à long terme qui ne manqueront pas de survenir.

Alors répétons le pour nouvel an en particulier, et pour les fêtes en général : mieux vaut préparer son retour, et si ce n’est pas fait mieux vaut appeler un taxi. C’est toujours mieux et ça coute moins cher pour soi, sa famille et la société, que de rentrer en ASSU, VSAB voire en PFG.

Mais une question me vient à l’esprit : sinon ne sera-t-il pas un peu tard pour dire : « ah si j’avais su » ?...

L’heure du repos n’est pas encore arrivée, que la Force, soit avec vous, salut et Fraternité.