« A voté » par Grégory Baudouin

« Viol » : une femme se fait agresser puis violer, car les attouchements à caractères sexuels sont assimilés à un viol, pendant 30 minutes par un homme aviné dans un train sans que personne n’intervienne ni ne bouge, si ce n’est pour fuir. Dans le même temps, quatre policiers auraient violé une femme canadienne au sein des locaux de la BRI à Paris, au fameux 36 quai des Orfèvres.

Où va ton dans ce pays où les dealers font régner leur loi et une certaine sécurité et protection en échange de silence dans leur quartier, et où certains flics se font violeurs ? Où va t-on quand on voit des personnes assistant à une scène de viol, comme l’attestent des caméras de vidéos surveillance, se lever tout simplement car gênés par les cris de la victime ? Il y a quelques années, un homme se faisait agresser à grand coups de battes de baseball par 5 gamins, tout ça pour une clope alors qu’il ne fumait pas lui-même. J’ai foncé dans le tas et ai mis en fuite ces courageux jeunes gens. A vaincre sans péril, il n’est pas de victoire ; il n’est pas de victoire sans combat et ceux-ci n’ont pas même osé livrer combat contre l’unique personne qui s’était dressée devant eux.

Je ne dis pas à toutes et tous de se jeter la tête la première dans une bagarre ; mais enfin, personne n’a pu ne serait-ce que tirer le système d’alarme du train pour tirer cette femme d’affaire ?  Tout comme personne n’a entendu les cris de la seconde au sein de la BRI. Je suis soufflé, estomaqué, indigné par tant de couardise et de lâcheté.

Beaucoup ont fait ainsi entre 1939 et 1945. Ils étaient dans le camp des capitulards, des lâches, dans le camp du Maréchal. D’autres on fait le choix du courage quelque soit leur âge, fonction ou profession. Il y eut finalement peu de Jean Moulin et c’est peut-être tant mieux. Un ami des miens me disait il y a peu « trop de Jean Moulin cache tous les anonymes de la petite Histoire de France et de la seconde guerre mondiale ». Ce n’est pas faux. Il y en eut finalement bien peu face à la masse des collaborationnistes zélotes et celle encore plus grande des abstentionnistes, qui ont permis au Maréchal d’arriver au pouvoir.

Mais une question me vient à l’esprit : ne serait-il pas bon de se rappeler cette leçon de l’histoire et de l’Histoire au moment de voter, ou pas, aux élections européennes ?...

L’heure du repos n’est pas arrivée, que la Force soit avec vous, Salut et Fraternité.