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Grégory Baudouin

Grégory Baudouin

Patriote et Républicain, ancien membre des Troupes Aéroportées, Président-Fondateur du Cercle Jean Moulin, mes références sont Jean Pierre Chevènement, Jean Moulin et le Général de Gaulle


fuck, don’t move, fucking son of bitch ! par Grégory Baudouin

Publié par Grégory Baudouin sur 9 Avril 2015, 21:48pm

Catégories : #Grégory Baudouin, #la Chronique

Alors qu’un vieillard qui n’a peut-être plus toutes ses facultés pérore et rumine, Jean-Louis Crémieux Brillhac vient de nous quitter. Il était avec Daniel Cordier, Secrétaire de Jean Moulin, l’un des 17 derniers Compagnons de la Libération en vie. Quel regard pouvait-il avoir sur la France d’aujourd’hui ? Certainement pas un regard des plus enjoués. Tout ça pour ça. Au moins sera-t-il parti sans voir l’extrême-droite arriver au pouvoir, si tant est qu’elle y arrive un jour ce qui n’est pas fait.

 

 

Lepen fait des mots sur la guerre, et Sarkozy nous livre ses maux quant à Bayrou. Du premier, rien ne nous étonne plus ; du second, on pourrait attendre mieux, un peu plus de hauteur d’un ex-président de la République. Mais il ne peut tout faire tant il est tout à son combat pour son retour à la magistrature suprême. Il nous rase, lui qui y pensait tous les jours en se rasant le matin, mais ça c’était avant comme dit la pub. C’était avant, car aujourd’hui, essaie-t-il de nous faire croire, il ne pense qu’à la France. D’autres avant lui nous l’ont déjà faite celle-là, tout acquis qu’ils étaient à penser à leur second mandat, pour la France disaient-ils ; un sauveur suprême, non moins pour être une nouvelle fois incapable, incapable juridiquement parlant il va sans dire. Ceci dit, incapables ils ne furent point, de quelque Président que l’on parle ; car pour arriver à ce niveau, il ne faut point être homme normal mais exceptionnel. Néanmoins les seconds mandats ne firent pas montre d’un réformiste exceptionnel, mais plutôt d’un immobilisme ascensionnel.

 

D’aucuns se posent à longueur de journée la question du cumul des mandats ; peut-être faudrait-il se poser la question du cumul des mandats dans le temps. Mais alors pourquoi se passer des services d’élus d’expériences et de qualité ? D’où la difficulté : comment faire la différence entre un carriériste et un cumulard ? On a vu des politiques avoir une carrière, trop ; on en vit d’autres qui faisaient de la politique dans le temps, dans l’actualité mais aussi en se projetant dans l’avenir. Pour en revenir au vieillard, il est la preuve qu’il en est qui font carrière, qui font de la politique un fonds de commerce, allant jusqu’à en faire une dynastie ; mais c’est comme dans la Rome antique, dans ce cas on est jamais mieux tué que par les siens : « tu quoque filiam maem » peut-il donc dire aujourd’hui. Mais lui il aura fait carrière dans le temps en ne cessant de regarder en arrière. C’était mieux avant. Avant quand on pouvait frapper dans la rue sur une élue femme ? Avant quand on cassait du pd ? Avant quand on lattait du bolchevik ? Ou avant quand la France était au travail, car elle était occupée pour reprendre le bon mot de Laurent Gerrat qu’aucuns ne se risqueraient à classer pourtant à gauche. De la gauche à la droite, il n’y a qu’un pas selon les critères de convergence européens. Alors la droite en manque de républicanisme depuis le ni ni du patron voudrait s’appeler « les républicains ». Veut-il faire moderne, veut-il faire américain ? Est-ce pour donner encore des gages à Jeb Bush comme il en donna au père et au grand-père ? Ou est-ce pour se donner bonne conscience ? La République a besoin de symboles mais elle n’a que faire des états d’âme et de conscience, elle a besoin d’actes et en prônant le ni-ni il n’a prôné que l’immobilisme irrationnel. La République, n’étant plus au temps de l’être suprême, a besoin de cartésianisme comme le pays. Par cette simple épithète, Sarkozy démontre qu’il est loin du pays mais tellement près de sa petite personne.

 

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée, que la Force soit avec vous.

 

fuck, don’t move, fucking son of bitch ! par Grégory Baudouin
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