Science-fiction quand tu nous tiens par Grégory Baudouin

« Tête haute, mains propres ». Tel était le slogan du gériatre, comme un pied de nez aux procédures judiciaires, qui étaient les siennes, déjà à l’époque, quant à la provenance de sa divine fortune. Depuis les procédures se sont accumulées, ainsi que les condamnations avec des chefs d’inculpations aussi diverses que bon enfant, comme incitations à la haine raciale, antisémitisme, négations de crimes contre l’humanité, mais il est vrai qu’il y a quelque chose de changé à facholand.

Ne nous leurrons pas, si l’héritière veut faire dans le soft, essayer de nous faire croire que le parti est un parti de « gens biens », si fifille ne va plus avec papa au bal des anciens de la waffen SS, à la différence de la nièce qui ne refuse pas un petit rallye entres gens de la bonne société mussolinienne, l’héritière, elle, a plutôt tendance à faire dans le procès, pour des questions financières. Modernité, quand tu nous tiens.

Comme on dit, si la vitrine peut paraitre attrayante, l’arrière cuisine est toujours aussi glauque. Elle regorge aussi de nazillions, qui côtoient toujours papy maréchal. Lesquels cohabitent avec les tenants de la manif pour tous (en clair les homophobes, qui ne crachent pourtant pas sur un petit garçon de temps en temps). Lesquels font une place aux cathos 2.00. Cela fait beaucoup de monde à planquer. Mais c’est comme Guignol et Gnafron, ça ressort de temps en temps.

Tandis que le gériatre, en manif, appelle au secours Jeanne, l’héritière est bien dans la peine avec son micro-parti, éponyme pris dans la tourmente des faux et usages de faux, sans parler du recèle. La belle (façon de dire !), se serait bien passé aussi, que le nom d’un de ses proches, apparaisse comme étant le créateur et commanditaire du compte, dans les paradis fiscaux, d’un ex sinistre. De là à parler d’un rapprochement entre le parti national et le parti socialiste, il est un pas que je ne franchirai pas. L’extrême-droite reste l’extrême-droite, et le parti socialiste reste… heu… enfin, il est de gauche, enfin d’une certaine gauche, peut-être pas à droite, mais mal à droite, enfin bref plus socialiste. Lire bien plus PLU en phonétique pas PLUSSE. Bah non si le PS était plus socialiste que le gouvernement, cela se saurait. Il a beau faire quelques gesticulations, les coups de bavoir des bébés frondeurs n’en reste pas moins que des coups de hochets en plastique.

Enfin, à force de voir le gouvernement ne parler que finance, économie, budget, ne prendre que des mesures de droite, ça finit par jaser à gauche. Mais la gauche, peut-être a-t-elle une phobie de la gauche aujourd’hui ? Il ne manquerait plus que de voir un jour des ex ministres de gauche partir dans des gouvernement de droite, ou pis, voir un ministre gauche, et à fortiori des finances, avoir un compte dans un paradis fiscal. Rhoooooooooooooooo, je devrais écrire des romans de science-fiction, ce n’est pas possible tout cela.

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que le Force soit avec vous, Salut et Fraternité.