On oublie la France. On oublie les malversations de certains. Mais pas les bêtises des autres par Grégory Baudouin

Il est donc candidat. Là où cela aurait été un scoop, c’est, s’il ne l’avait pas été !! Qui ? Macron bien sûr. Il serait bon que les médias se penchent un peu plus sur des candidats qui ont de vraies idées pour la France, et un vrai programme. Il est des « petits » candidats qui sont de ceux-ci. Il est des grands candidats, enfin des candidats puisque ceux-ci peuvent prétendre à cet épithète, qui feraient mieux de se faire oublier.

Je ne suis pas de ceux qui veulent interdire à vie les élus ayant eu une condamnation pour raison X ou Y. D’ailleurs, c’est comme dans « la vie réelle », chacun et tous se devraient d’avoir droit à l’oubli. Je suis de ceux qui pensent qu’on peut faire des « conneries » dans sa vie, mais une fois « la peine » accomplie, ceux-ci devraient pouvoir vivre leur vie. Ainsi, nous voyons des gamins et des adultes, qu’ils soient des quartiers ou pas, qui seront poursuivi toute leur vie par une ou des bêtises. A chaque fois qu’ils voudront postuler à quoique ce soit, on leur balancera, on leur crachera au visage leur passé. Ceux-ci sont interdit de postuler à des emplois dans la fonction publique par exemple, alors que d’autres ayant fait de bien plus grosses malversations sont éligibles aux plus hautes fonctions.

Les lumières se devraient donc d’être tamisées sur certains, comme elles devraient être tamisées sur Macron. Cela n’a rien d’innovant. Nonobstant le fait que 175 salariés des « Cars Macron » font bientôt être licenciés en Rhône-Alpes. Il n’a pas de bilan et pas de programme, nous l’avons dit. Il a une image. Lecanuet a eu une image. Jobert a eu une image. Servan Schreiber a eu une image. Tous sont restés plus ou moins dans le roman politique. Tous sont plus ou moins restés dans l’imaginaire politique. Tous sont restés un nom mais tous n’ont été que des étoiles filantes, et pas un n’a ni révolutionné la politique, ni atteint la magistrature suprême. Après un essai, ils sont même devenu « as been ». Il en sera de même pour Macron, qui comme les autres cèdent à la mode du « je ne suis pas le candidat du système ».

J’en connais qui ont voulu être « ni système, ni extrême »… J’en connais qui se refuse à être extrême. J’en vois beaucoup qui se refuse à être issu du système. Tous sont dans la négation, dans le contre. Ce n’est pas de cela dont la France a besoin. Elle a besoin d’adhésion, de positif, de pour. La France a besoin que l’on se batte pour elle, avec des idées, plutôt que d’avoir quelques idées, afin d’obtenir la France.

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que la Force soit avec vous, Salut et Fraternité.