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Grégory Baudouin

Grégory Baudouin

Patriote et Républicain, ancien membre des Troupes Aéroportées, Président-Fondateur du Cercle Jean Moulin, mes références sont Jean Pierre Chevènement, Jean Moulin et le Général de Gaulle


Désespérance par Grégory Baudouin

Publié par par Grégory Baudouin sur 10 Mai 2017, 20:20pm

Catégories : #Grégory Baudouin, #la Chronique

Il est des jours où plus rien ne va. Des jours où on a l’impression de voir, autour de nous, que de la défiance. Tout est alors noir, et on ne voit même pas les personnes qui sont là pour nous aider. Il est des Jonathan Smith sur terre. Encore faut-il les reconnaitre. Ce sont des personnes qui vous disent « si un jour tu tombes, je serai là », et qui le sont.

 

 

 

Quand on est dans ce type de situation, on est alors prêt à aller se jeter dans n’importe quelle solution, ou de prendre n’importe quelle décision même la plus mauvaise. Il suffirait de regarder devant soi, de voir plus loin que le charmant attribut entre les yeux dont la nature nous a doté, et d’accepter de saisir un appendice se trouvant au bout du bras : une main.

 

Manuel Valls est dans cette position, prêt à se jeter dans n’importe quel bras, prêt à faire n’importe quoi. Il est en plein désespérance, prêt à un suicide politique, lui aussi. Pourquoi aller se jeter dans les bras, pardon les serres de Jupiter. Il y sera comme en prison. Il n’aura plus de contact avec les gens de l’extérieur. Il sera dans son monde, coupé de la population. Son téléphone ne sonnera plus. Il tournera alors autour de lui-même, comme on tourne dans une cour intérieure.

 

Il aurait tout intérêt à rester lui-même, et à ne pas chercher à se conformer à ce qu’on voudrait qu’il soit. Il n’a aucun intérêt à chercher à être la possession de qui que ce soit. Il doit, bien au contraire, cultiver sa personnalité. Je ne pourrai que lui conseiller de partir, quitter de lui-même la maison solfériniene. Il n’a plus rien à y faire.

 

Il aura une traversée du désert, certes, mais dans tous les déserts se trouve un oasis, et au bout un el dorado.

 

Il doit donc créer sa propre maison. Au vu de sa personne, d’autres viendront l’y rejoindre, à plus ou moins long terme. Quand les feux de Mars se seront ternis. Car fatalement, à un moment ou un autre, ce firmament se consommera un jour.

 

Tel le phénix, il renaitra de ces cendres, car il a une personnalité forte, une personnalité vraie, et j’ai d’autant moins de mal à le dire que dans plus d’un domaine, je peux ne pas être d’accord avec lui. Il n’empêche, on peut avoir respect pour quelqu’un qui diffère de nous. « Si tu es différent de moi, mon frère, loin de me léser, je t’enrichis », « si je diffère de toi, frère, loin de te léser, je t’augmente ». Encore faut-il pour cela entendre, écouter les paroles qui sont dites, et saisir les bras qui sont tendus.

 

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que la Force soit avec vous, Salut et Fraternité.

Désespérance par Grégory Baudouin
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