Des législatives pour une République Moderne par Grégory Baudouin

La liste des candidats du Président de la République, pour les législatives, vient d’être donnée, quasi dans son intégralité. Bien sûr je ne suis pas dessus. Je n’ai pas même été candidat à la candidature pour « en marche ». Mais cela me fait bizarre. Pour la 1^ère fois je ne serai pas candidat à cette législative.

Je l’ai été 4 fois. Trois fois avec Jean-Pierre Chevènement, et une fois pour un parti qu’il est honteux de nommer, tant sa trahison auprès des Patriotes Républicains est infâme.

Patriotes Républicains… Ça sonne bien. Le Parti des Patriotes Républicains. PPR. C’eut pu être le nom du nouveau parti de Jean-Pierre Chevènement, après le décès par suicide politique de feu le MRC. Je dois dire que j’ai même espéré, pendant un temps, que République Moderne soutiendrait des candidats dans des circonscriptions. Si tel aurait été le cas, alors, sous la bannière de Jean-Pierre Chevènement, je serai allé, une nouvelle fois aux législative, pour une République Moderne.

J’aurai pu y aller aussi, avec la bannière de France Bonapartiste, car les valeurs que je défends se retrouvent, et peuvent s’exprimer au sein de FB. Ce n’est pas qu’un cache sexe, comme nous le furent, et FB, au sein de l’ex parti ni extrême ni système, avant son ralliement à la bête. Le président de FB avait d’ailleurs apporté son soutien à la candidature de « l’Homme de la Nation » (Jean-Pierre Chevènement) en 2002. Las, le Conseil National de FB en a décidé autrement. Il n’y aura pas de candidat France Bonapartiste aux législatives.

Y aller avec République Moderne, c’était une façon de montrer que face au suicide des deux partis souverainistes, établis des deux rives droite et gauche, il existait des Républicains, des vrais, des Patriotes, des vrais, qui, s’il venaient ET de droite ET de gauche, pensaient avant tout France.

Plus jeune, Jean-Pierre Chevènement avait dit « le Socialisme de demain passe par la synthèse républicaine, entre défense du monde du travail, et compréhension du fait national ». Il ne fait aucun doute, pour moi, qu’il pourrait dire aujourd’hui : « demain passe par la synthèse républicaine, entre défense du monde du travail, et compréhension du fait national ». La voix de Jean-Pierre Chevènement démontre que, s’il reconnait les qualités du Président de la République, pur produit de l’élitisme républicain, il existe une autre voie, qui n’a encore jamais été essayée : la voie d’une République Moderne. Aujourd’hui, le vrai parti des Patriotes Républicains, le PPR, est à construire.

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que la Force soit avec vous, Salut et Fraternité.