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Grégory Baudouin

Grégory Baudouin

Patriote et Républicain, ancien membre des Troupes Aéroportées, Président-Fondateur du Cercle Jean Moulin, mes références sont Jean Pierre Chevènement, Jean Moulin et le Général de Gaulle


Enfermé que nous sommes par Grégory Baudouin

Publié par par Grégory Baudouin sur 11 Mai 2017, 19:12pm

Catégories : #Grégory Baudouin, #la Chronique

Nos politiques sont enfermés dans leur monde. Ils ont une vision de la société qui ne correspond plus à la réalité, d’où divergences avec leurs proches, et avec leurs électeurs. C’est à se demander ce qu’ils désirent le plus : le bien-être voire presque la santé de leurs électeurs, où la conservation de leurs prés carrés, de leurs situations.

 

Nous en avons entendu plus d’un, dire plus d’une fois : « attention je vais démissionner, et après moi le déluge ». Mais combien l’on fait ? Combien on eut les couilles de mettre en œuvre leurs menaces ? Il ne suffit pas de dire, il faut agir aussi, et les français n’en peuvent plus de ses imprécations à longueur de journée, tandis que la pression environnementale, budgétaire, et donc familiale par ricochet, se fait de plus en plus forte. Ils ne voient pas le bout du tunnel, et peuvent se tourner vers des solutions qui ne sont en fait que des impasses, les extrêmes, ou continuer à mettre la tête dans le sable. Rappelons-nous qu’à trop utiliser cette position, on a le cul en l’air, mais pour la satisfaction personnelle de l’élu, c’est peut être aussi juste ce qui compte, ou c’est aussi cela qui compte.

 

Il faut donc trouver des solutions. Le nouveau, le renouveau, est-ce une solution ? Ne préjugeons pas de l’avenir, celui-ci parlera. Encore faut-il se donner les moyens. Nous voyons encore trop d’élus pleutres, qui n’osent pas aller au combat, et se contentent de vivre sur leurs acquis, tenter de les faire prospérer, ou les presser jusqu’au citron, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de jus. Ce n’est pas ainsi que l’on construit l’avenir, un avenir. Il faut aller au dialogue. Il ne suffit pas de jouer les jolis cœurs, quand arrive la tempête, afin d’atténuer la houle, et faire passer le grain, une fois, une fois encore. Combien de temps est-ce viable ? Sur une élection ? Deux ? On ne construit pas un projet là-dessus.

 

« Croire et oser ». Il faut croire en l’avenir, et oser l’avenir. Ne plus abuser des vieilles recettes, qui sont usées jusqu’à la corde. Cela peut faire des infections qui reviennent régulièrement à chaque consultation. On se demande bien pourquoi. Mais je le redis, le virus peut un jour l’emporter, lorsqu’on n’utilise plus l’antibiotique. La paroi peut alors céder. La digue peut céder. Nous n’aurons après, plus que nos larmes, les regrets de ne pas avoir tenté l’avenir, le renouveau, plutôt que les remords d’avoir essayé.

 

Nous ne tiendrons pas encore bien longtemps. Nous venons d’essayer une recette du nouveau. Ne soyons pas en opposition systématique. Donnons-lui sa chance, et advienne que pourra. Je ne ferai pas d’opposition systématique, mais j’avoue néanmoins, que je suis à priori sceptique.

 

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que la Force soit avec vous, Salut et Fraternité.

Enfermé que nous sommes par Grégory Baudouin
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