Questions par Grégory Baudouin

D’aucuns parlent aujourd’hui d’un collaborateur casqué, d’un couvre-chef des Compagnies Républicaines de Sécurité, et doté d’un brassard, qui en marge d’une manifestation aurait étranglé puis frappé un étudiant à terre. Il devait être présent « en observateur ». S’il travaille dans la sécurité privé du président ? Jusque-là rien d’anormal. Là où le bas blesse, c’est le pourquoi du fait qu’il était casqué, et avec un brassard de la Police Nationale. Ne s’agit-il pas là déjà d’une usurpation de fonction et détournement de signes destinés à une autorité publique ? Donc se pose là plusieurs questions : Dans ce cas qui lui a donné ces éléments, et qui l’a autorisé à les porter ? Mais aussi qui a autorisé qu’il soit au cœur du dispositif, ainsi « déguisé » ? Et enfin, devant la violence du personnage qui ne sait visiblement pas se contenir, comment se fait-il que personne, policier proprement dit, ne soit intervenu afin de le maitriser lui ?

D’autres questions me viennent alors à l’esprit. Comment se fait-il que ce type de personnage, sans conteste trouble, qui a fait parti pendant un  moment de la mouvance socialiste en général, et proche d’Arnaud Montebourg en particulier, lequel l’a viré, a-t-il pu atterrir aussi proche de la sa majesté mÔnsieur le Président Jupiter 1^er ? On peut légitimement se poser la question si, sous couvert d’être une petite frappe aux poings agiles, il ne s’agirait pas d’un barbouze comme on en faisait aux plus belles heures des années 50 – 60, dans un mélange parfait des genres, où il y avait certes un code de l’honneur, mais où des truands pouvaient rentrer dans les services secrets, et où les flics pouvaient travailler en toute illégalité, avec les premiers franchissant allégrement et régulièrement la ligne jaune. Et oui, à l’époque où la vitesse sur nationale n’était pas à 80KM /H, afin de réduire le nombre de morts, la ligne continue était jaune est non pas blanche. Mais c’est un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

On peut aussi se poser la question de la sanction : une suspension de 15 jours et une « rétrogradation ». Ce qui signifie qu’il était gradé. D’où les questions : quel grade ? A quel titre ? Dans quel corps ? Le voilà donc « chargé de mission ». Pourquoi faire ? Chargé de mission toujours pour des questions de sécurité à l’Elysée, et notamment dernièrement sur l’accueil des « champions du monde footeux ». Donc là encore question : N’existe-t-il pas pour cela des professionnels, en lieux et place, à savoir la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale ? C’est un peu beaucoup leur boulot que je sache, notamment pour l’homme avec le SPHP et les lieux pour la Garde Républicaine.

Enfin, ce triste sir travaille donc dans la sécurité privée ou publique, on ne sait plus de fait. Il devrait donc savoir ce qu’est la proportionnalité de la légitime défense. Or il semblerait là qu’il n’y ait pas eu de légitime défense, à tout au moins de l’auto-défense, pour ne pas dire de l’attaque. Même l’instructeur de base d’arts martiaux que je suis, connais ces principes, que je n’ai de cesse de répéter à mes élèves, et que tout instructeur, un tant soit peu sérieux, se doit de répéter, répéter, et re répéter.

Alors se pose la dernière question : Maintenant que les faits sont connus, comme l’identité du monsieur, la justice légale va-t-elle passer ? Et pour finir : Si elle passe, va telle passer selon la justice actuelle, selon que tu sois pauvre ou puissant ? En fonction du jugement SI jugement y aurait-il vraie sanction « administrative » qui pourrait aller jusqu’au licenciement ?

Par le ciel, partout, pour tous, 

avec vigilance et persévérance, 

que la Force soit avec vous,

Salut et Fraternité.