Aux armes Citoyens !... heu bah non, en fait non… par Grégory Baudouin

Zen … Quand on allume le matin un réseau a-social, il y a des jours où on a envie d’être pitbull et de sauter sur tout ce qui bouge et donc sur tous les commentaires qui ont été publiés sur votre mur ; et puis il y a des jours vous les voyez comme des roquets qui vont aboyer jusqu’à plus soif derrière leur clavier, et parfois derrière même leur anonymat, comme du pinscher nain ou du chihuahua au portail, et vous, vous décidez d’être comme le berger allemand, le malinois, le doberman qui arrive sans mot dire au portail et mord avant que l’importun ne s’en soit aperçu.

Je veux dire par là, que d’aucuns piaillent comme des femmes italiennes tant et plus que c’est à se demander s’ils n’ont rien d’autre à faire de leur vie, s’ils n’ont pas d’amis réels avec qui converser, une famille avec qui échanger, qu’ils passent tant de temps chronophage sur ces réseaux.

Et ce qui est fou c’est que la plupart du temps ce n’est que pour déverser de la haine, de la rancune rance, que pour polémiquer. Certains suivent tellement aveuglement leur gourou qu’ils ne sont pas à même de voir leurs contradictions, les mêmes qui se foutent de moi avec mes incohérences disent-ils.

Un exemple, un seul : un ex-maire, ex-député, qui se voyait futur ministre  décide de présenter un candidat à la présidentielle, soit n’ayant pas ce qu’il faut pour se présenter lui-même, soit pour pouvoir dire après « vois, je le retire, récompense-moi en conséquence ». Puis il décide de le présenter dans une primaire avec un parti. Mais le dit parti le dédaigne et lui refuse l’entrée même dans le processus de primaire. Donc le voilà qui décide de se présenter contre vents et marées, et on verra ce qu’on verra. Tremblements dans le Landerneau politique, tant et plus qu’il propose de soutenir le parti lequel lui répond qu’il n’a que faire de son soutien ; et donc il y retourne de nouveau seul pour ensuite piteusement retirer sa candidature et aujourd’hui faire volte-face et faire disparaître le parti dans une autre mouvance. Tout cela est pitoyable et j’ai envie de dire : tout ça pour ça. Mes pensées vont aux copains républicains sincères qui sont toujours non plus dans cette barque mais ce radeau, alors qu’il fut un grand et beau navire.

Alors messieurs, plutôt que perdre votre temps à râler, grogner, hurler,  gindre, comploter, espionner, dénoncer, vous indigner, arrêtez de vous faire de la bile, ce n’est pÔ bon pour votre système cardiovasculaire et supprimez-moi de vos amis virtuels (quand bien même nous avons pu nous connaître dans le monde réel) et je vous assure que vous survivrez à ma perte, moi à la vôtre, et ainsi vous gagnerez du temps pour monter au front virtuellement sur d’autres personnes et/ou d’autres causes à défaut d’y aller dans la vie réelle.

Par le ciel, partout, pour tous,

Avec vigilance et persévérance,

Que la Force soit avec vous,

Salut et Fraternité.